Dans le cadre de la semaine de La citadelle fête l’Océan, le musée national de la Marine à Port-Louis, avait invité Voiles Sans Frontières, vendredi 31 mai 2019, à réaliser une fresque géante et parler de leurs actions.
Retrouvez cet article sur le journal OUEST FRANCE NUMERIQUE publié le 01/06/19 à 15H20
« J’ai dessiné un coucher de soleil. J’ai été inspirée par les lieux, par la mer », raconte Jade. Sa sœur Ninon a, quant à elle, choisi de représenter un bateau de nuit, avec une raie et des poissons autour.
Installée dans le parc à boulets de la citadelle de Port-Louis, une fresque a été créée dans le cadre de La citadelle fête l’Océan, ce vendredi 31 mai 2019, sur une grande forme devant servir à l’origine pour une exposition temporaire sur Jules Verne au musée national de la marine de Paris
L’association Voiles Sans Frontières invitée
Par hasard, celle-ci a eu connaissance de l’association Voiles Sans Frontières et son antenne de Lorient. Cette dernière réalise des actions de solidarité et de soutien au développement au profit de populations isolées, uniquement accessibles par voies maritimes et fluviales (projets médico-sanitaires et scolaires avec une formation des populations, à destination des femmes et des enfants : apprentissage de la natation, création de « Case des Tout-Petits » afin de permettre aux femmes, souvent seules, d’aller pêcher, etc).
« Au Sénégal, les grandes compagnies de pêche japonaises ont raflé les ressources en poissons. Les Français aussi. On leur donnait certes du boulot un temps, mais 20 ans après, il n’y a plus rien » regrette Monique Voisin, salariée à Voiles Sans Frontières.
La peur d’un océan rempli de plastiques
Enchantées par cette activité qui leur a fait découvrir la citadelle d’une manière attractive et ludique, Jade et Ninon ont eu une pensée pour leur père qui plonge et l’océan où elles n’ont « pas envie de trouver de plastique »
« Les plus petits ont réalisé des poissons. Dès 10 à 12 ans, les enfants ont peint, par exemple, une bouteille à la mer, une belle terre bleue ou encore un sac plastique barré. La pollution marque les gens, qui ne veulent pas que la mer soit une poubelle », constate Monique Voisin.